Hélène Abram, ancienne élève de la Fémis, est réalisatrice de films courts. Sans titre a été diffusé sur la chaîne Arte. Elle a également réalisé un documentaire sur la ville du Havre et s’intéresse au cinéma expérimental.
Takavoir : Bonjour Hélène. Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Hélène Abram : Je suis sur le montage d’un film qui sera diffusé en septembre-octobre sur France 2, dans le cadre d’une émission consacrée aux court-métrages. La chaîne a demandé des films à sept réalisateurs ayant travaillé avec le Grec (Groupe de recherches et d’essais cinématographiques). C’est mon cas puisque le Grec a produit mon film Reconstitution.
Takavoir : Avez-vous déjà travaillé avec l’outil téléphone portable ?
Hélène Abram : Oui, avec Romuald nous avons travaillé pour le festival Pocket film en 2006 (Romuald Beugnon est son conjoint). Nous avions fait n film chacun puis un ensemble. En clôture de ce festival nous avons animé une soirée Vjing qui consiste à mixer des vidéos. Je m’occupais du son. L’année suivante nous avons remixé tous les films diffusés sur le festival…
Par ailleurs, j’ai également animé des ateliers avec cet outil.
Takavoir : Avez-vous déjà participé à des jury de festival ?
Hélène Abram : Oui. J’étais sur les mêmes que Romuald : Montluçon, Montargis et Cinessonne. J’apprécie cette expérience du débat qui oblige à définir ses idées, qui impose de formaliser pourquoi on privilégie tel ou tel film.
Takavoir : Avez-vous un a priori sur ce que vous allez voir à Niort le 14 mai ?
Hélène Abram : Non pas du tout et je préfère d’ailleurs ne pas me faire d’idée au préalable.
Propos recueillis par Karl Duquesnoy