Sophie Denize officie depuis 1995 dans une grande entreprise de post production de films en qualité de directrice d’affaires. Un rôle clé pour cette niortaise d’origine qui tisse sa toile et crée du lien au cœur de l’industrie cinématographique française. Une super recrue pour le jury de Takavoir !
Encore une Niortaise qui tient une place de choix dans le monde du cinéma français ! Sophie Denize s’en amuse : « les Niortais sont vraiment très forts ».
De sa plus tendre enfance à l’école Jean Macé jusqu’au Bac D au Lycée du même nom avenue de Limoges, en passant par le collège Rabelais à Sainte-Pezenne, Sophie acquiert ses fondamentaux à Niort avant de poser les premiers jalons de son solide parcours à la Fac Ciné Paris V.
Depuis 15 ans à Mikros image
Elle s’essaie ensuite dans plusieurs métiers du 7e art avant d’intégrer Mikros image
Mikros image est né en 1985 de la nécessité de créer des effets visuels sur des images animées dans les domaines les plus larges : publicité, cinéma, TV, clips, jeux vidéo et communication institutionnelle. Elle emploie 170 salariés fixes et 70 free-lances. Elle travaille en tout sur plus de 300 projets par an.
Le rôle de Sophie Denize consiste « à créer du lien vers avec les réalisateurs, les chefs opérateurs et les producteurs pour leur donner envie de travailler avec nous. Il s’agit aussi de voir des films pour suivre l’activité des gens avec qui nous travaillons », poursuit Sophie.
Grands films et grands noms
Parmi les nombreux films sur lesquels Mikros image et Sophie sont récemment intervenus, citons : Amen de Costa Gavras, Les poupées russes de Cédric Klapish, Coco avant Chanel d’Anne Fontaine, Serge Gainsbourg vie Héroïque de Joann Sfarr, la plupart des films de Robert Guédiguian : Mon père est ingénieur, Le promeneur du Champ de mars, Lady Jane, L’armée du crime, Marie Jo et ses deux amours… « Robert Guédiguian est une grande rencontre pour moi. Je l’admire pour sa droiture », confie Sophie.
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La directrice d’affaires a aussi travaillé sur L'enfer d’Henry-Georges Clouzot de Serge Bromberg (histoire d’un tournage jamais achevé du grand réalisateur niortais), Dans la peau de Jacques Chirac" de Karl Zéro et Michel Royer (autre membre du jury de Takavoir !), Entre les murs d’un autre niortais Laurent Cantet, qui remporte la Palme d’Or au Festival de Cannes 2008.
Son jardin cannois
La société Mikros image s’associe d’autant plus au succès du film, qu’elle a assuré l’intégralité de sa post-production.
« A cette occasion j’ai même dû acheter une télé pour voir la remise de la Palme d’or à Laurent Cantet », explique Sophie, qui est par ailleurs une habituée des festivités de la Croisette car : « j’ai été jury à la Caméra d’or en 2001, c’était dix jours de cinéma intenses ! »
Rencontres faites et à faire
Au nombre des autres grandes rencontres que son métier lui a permis de faire, Sophie cite : « Jean Christophe Averty, le père des effets télévisuels, Jean-Luc Godard pour le mythe et sa voix, Serge Bromberg pour sa classe, Lodge Kerrigan pour mon accent anglais… »
Gageons que le festival Takavoir et son super jury lui permettront d’allonger la liste des personnalités qui auront conquis Sophie Denize.